Tout ce que nous savons à propos des tactiques de la bataille de Hastings est que les Normands ont gagné. Quelques grands historiens disent que les Anglo-saxons étaient fortement stupides dans leurs décisions militaires, qu'ils n'ont jamais rencontré d'hommes militaires aux cheval aussi calés que les Normands, et qu'Harold n'a jamais eu de chance quand il a rencontré l'armée Normande et sa tactique militaire supérieure de la feinte. D'autres disent que "la feinte Normande" n'était qu'un retrait militaire normal et que ce n'était pas fait exprès. Ils disent que la cavalerie normande n'était pas importante et qu'elle n'avait pas de place dans la stratégie de la bataille de Hastings et que les archers médiévales étaient inutiles. Aucun historien n'est d'accord ni de la question de combien de bateaux et de personnes ont-ils pris les Normands ni si l'armure des soldats Anglo-saxons était de bonne qualité. Cependant, chaque historien se rend compte des détails correctes et il essaye de négocier les arguments que les autres font ; moi je vais essayer de faire pareille en ce qui concerne les tactiques de la bataille de Hastings.
Guillaume le Conquérant voulait le trône pendant assez longtemps pour former une large armée et pour formuler un plan. Il était un homme ambitieux et agressif, pourtant il était intelligent, malin, et débrouillard, aussi. Il a fait construire à peu près 700 bateaux pour faire traverser près de 8.000 hommes (Bishop,9), et il a trouvé les moyens pour nourrir cette armée pendant sa formation, ce qui est remarquable et une preuve de sa capacité, (Beeler, 11). Cependant, quand il a atterri avec son armée à Pevensey, il était "timide" dans ses actions et il a passé du temps en fortifiant des ruines romaines avant de partir à l'attaque même. Ça nous montre deux idées intéressantes : un, personne n'a attaqué son armée pendant que les Normands faisaient ses fortifications parce que l'armée Anglo-saxonne était toujours dans le nord du pays, et deux, Guillaume le Bâtard qui était si intelligent comme générale n'était pas sûr de sa victoire future et qu'il se méfiait de son ennemi--même un ennemi qui n'était pas encore là et la route à Londres était bien ouverte. Guillaume a passé du temps en Angleterre et Harold et lui se connaissaient. Si Harold était incompétent comme dirigeant militaire, (et, de plus, si l'armée Anglo-saxonne était inférieure), Guillaume ne se serait pas préparé pour un débarquement rapide et incertain vers la Normandie. Pourtant, Guillaume connaissait Harold et ni l'un ni l'autre était incompétent. Au lieu d'aller vite à Londres avec son armée, il n'est pas allé loin de ses fortifications parce qu'il savait que le plus loin qu'il irait le plus faible il serait, (Glover, 3).
Pendant ce temps, Harold et son armée anglo-saxonne venaient de se battre à Stamford Bridge. Quand un messager lui a dit le premier octobre que Guillaume et les Normands étaient venus conquérir l'Angleterre, Harold a dû vite prendre une décision. Il devait faire bouger sa grande armée une distance de 250 miles mais il n'avait pas assez de temps pour l'accomplir. Richard Glover dit, "None but mounted men could possibly have kept up with him ; the archer could rarely afford a horse, and must have been left behind. . . ." et puis, "at London Harold 'expanded the force at his command to the dimensions of an army.' But . . . the new army which Harold sought to scrape together . . . couldonly be raised from a country already stripped of the materials of which armies are made" (11), (ce qui nous explique pour quelle raison il n'y avait pas beaucoup d'action militaire à la part des archers anglo-saxons pendant la bataille de Hastings). Il a dû prendre avec lui les huscarles (Beeler, 3), ce qui étaient une garde spéciale à cheval qui date du roi danois Cnut (Brooks, 8), pourtant quand ils sont arrivés dans le sud et ils ont choisi une colline sur la route à Londres pour leur défense, ils ont désarçonné. Une cavalerie n'est pas utile pour une défense--en exceptant les occasions de contre-attaque, mais il avait besoin d'eux comme infanterie (Glover, 18).
Quant à la bataille elle-même, les actions militaires de la bataille de Hastings desquelles les historiens sont plus ou moins d'accords sont que un, les Anglo-saxons n'ont rien fait pendant que les Normands ont déployé, deux, les Normands ont fait plusieurs essayes contre la colline des Anglo-saxons, et trois, pendant un des ses assauts, le centre du ligne des Normands a fait un retrait, (et, bien sur, les Normands ont gagné à la fin). De plus, les archers normands n'ont pas fait grand chose d'efficace en visant en haut à cause de la hauteur de la colline, et les archers anglo-saxons n'ont pas trop tiré de tout ce qui n'a pas redonné beaucoup de flèches aux archers normands. Les cavaleries des deux côtés n'avaient pas les tactiques des cavaleries dit "matures" des époques plus tards (Glover, 14), et les hommes à cheval avaient tendance de se battre soit à cheval soit à pied mélangés avec l'infanterie.
La question du retrait normand est centrale à tous les arguments des historiens : chacun a sa théorie à propos de ce qui s'est passé. Pourtant, la plupart des historiens récents sont d'accord que la "feinte" des Normands était en réalité un retrait et que Guillaume le Conquérant était assez débrouillard et intelligent pour savoir quoi faire pour améliorer une mauvaise situation. On n'est pas d'accord si c'était un retrait qui s'est passé à cause de la peur de l'infanterie ou si c'était à cause des tactiques naturelles de la cavalerie Normande qui était là au centre. Monsieur Beeler, qui faisait partie d'une cavalerie, explique que la technique d'une cavalerie comme celle sur la Tapisserie de Bayeux aurait eu besoin de "reculer pour mieux sauter", ou en d'autres termes, les hommes à cheval sur la Tapisserie de Bayeux lançaient les javelots qu'ils avaient, ils n'utilisaient pas la technique des chevaliers plus tard avec leurs lances gardées à la main. Donc ils galopaient en avant pour jeter les javelots et puis ils échappaient en reculant et ensuite ils retournaient pour lancer encore une fois, (Glover, 15).
Il y a une autre explication que, en effet, c'était l'infanterie au centre et qu'ils avaient peur de continuer et voulaient s'enfuir des huscarles et de leurs grandes haches danoises (Beeler, 21). Guillaume, voyant ce qui allait arriver à son armée, a pris une garde des hommes à cheval et a flanqué la contre-attaque des Anglo-saxons. Monsieur Beeler dit que les contre-attaques des Anglo-saxons n'aurait pas dû être très organisées, il dit "William's prompt action restored the situation, however, after what logically should have been the principal English counter-stroke. The real question is . . . why there was not a general English advance instead of piecemeal sorties here and there along the line. Could it be that King Harold had ordered such a counterattack, but that for one reason or another it met the fate of Somerset's ill-fated charge at Tewkesbury in 1471?" (Beeler, 22). Si cette contre-attaque avait marché, les Anglo-saxons aurait gagné la bataille et poussé les Normands de l'Angleterre. Cependant, même si Harold a donné les ordres, c'était très difficile de guider une armée qui ne s'étaient jamais entrainé.
En tous cas, le retrait et l'action de Guillaume le Conquérant ont marché, l'armée s'est tourné pour attaquer les Anglo-saxons et ils ont tué Harold et gagné la bataille de Hastings. Voilà ce dont les historiens sont d'accord : les Normands ont gagné la bataille de Hastings.
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Beeler, John. Warfare in England, 1066-1189. Ithaca, New York: Cornell UP, 1966.
Bishop, Morris. "1066." Horizon 8 (1966): 4-27.
Brooks, N.P. "Arms, Status and Warfare in Late-Saxon England." Ethelread the Unready: British Archaeological Reports 59 (1979): 81-103.
Glover, Richard. "English Warfare in 1066." The English Historical Review 67 (1952). JSTOR.
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